La semaine dernière, c'était /// CREATION INTERACTIVE /// au Grand Bleu. Et les cervelles ont chauffé encore plus que toutes les machines, les engins et les technologies numériques réunis pour l'occasion...

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Cela a commencé le mercredi après-midi avec une rencontre professionnelle intitulée "Les pratiques numériques dans la création artistique pour la jeunesse. Comment les artistes contribuent-ils à interroger les usages numériques des adolescents?"

Il y avait des chercheurs, des artistes, des éducateurs-médiateurs et des jeunes... Et avec tout ce petit monde, nous nous sommes posés des questions sur les usages - véritables ou fantasmés - de la génération Y, sur le rapport des jeunes aux réseaux sociaux, aux écrans, aux risques d'Internet, aux démarches de hacking, à l'interactivité des oeuvres...

Bref, c'était intense, ça fourmillait, et on a eu les neurones bien agités.

Et c'est promis, on vous proposera très bientôt d'écouter (ou de ré-écouter, pour les plus fanatiques...) tout ça en version enregistrée!

On a également découvert la performance FANTOMATISMES # NEO TEEN, proposée par les Blouses Bleues, en lien avec 8 jeunes de 12 à 17 ans.

Un long travail de laboratoire, d'expérimentations, a amené cette équipe à manipuler des outils numériques et ainsi, à créer des apparitions et disparitions par l'image et par le son.

Un drône, une kinect, une caméra dans un bocal, 6 ordinateurs, 47 projecteurs, un monotron, une machine à écrire, une manette de jeu, une batterie électronique et un énooooorme écran... Avec tout ça, ils ont testé, inventé, bidouillé, et ont finalement conçu ensemble une performance étonnante, surprenante, qu'ils ont restitué à trois reprises.

Une première étape du projet IKWAL.NET a également été dévoilée.

Ce projet, encore en chantier, a été conçu par le photographe Carl Cordonnier, en lien avec l'association CORIF, la société de développement Urbilog et surtout des jeunes du collège Lucie Aubrac à Tourcoing et du lycée Van der Meersch à Tourcoing.

Ensemble, ils ont conçu une application qui questionne l'orientation par le prisme du genre. Ils ont fabriqué des images et des sons, pour poser des questions : qui est-ce que je veux être plus tard? qu'est-ce que je veux faire? et est-ce que ce serait différent si j'étais de l'autre sexe?

Une première version de l'application a donc été présentée dans le hall du Grand Bleu. Il s'agit d'une phase de test, d'expérimentation... Les spectateurs du Grand Bleu et autres passants ont donc été invités à naviguer à travers cette création interactive, à l'explorer, puis à la critiquer, commenter, afin que ce projet puisse évoluer!

L'application est visible dans le hall du Grand Bleu sur rendez-vous!

Ca y est, l'exposition "Les Jean Monnet invisibles traquent l'invisible" est visible dans le hall du Grand Bleu, et ce jusqu'au 7 mai.

Vous vous souvenez peut-être, l'année dernière, d'une exposition de photographies, réalisées par les élèves du lycée professionnel Jean Monnet (situé juste à côté du Grand Bleu), en filière Maintenance et Hygiène des Locaux.

----->   Sinon, la piqûre de rappel, c'est là   <------

Cette fois ci, les jeunes ont travaillé à partir d'éléments essentiels de leur métier, comme la rémanence, l'eau et les solvants.

Les images sont visibles dans le hall du Grand Bleu jusqu'au jeudi 7 mai. Un vernissage aura lieu jeudi 16 avril à 18h.

Ce weekend, la 4ème édition de PAON D'ART a eu lieu au Grand Bleu. Ce festival, rassemblant des étudiants de plusieurs villes de France, a été organisé par les jeunes ultra motivés de l'école Centrale de Lille.

Au programme, 5 spectacles, beaucoup de talent, des idées, des repas, des discussions, une équipe de maquilleurs (!), pas mal de rires et une bonne grosse dose de bonne humeur collective.

On a donc pu voir, jeudi soir (en ouverture du festival, hors compétition), le travail de North Side Story (Ecole Centrale de Lille) avec NSS 117, Hôtel Paris Nid d'Espions. 

Une comédie musicale assez déjantée, avec un orchestre au top, des danseurs et des chanteurs surentraînés, des comédiens, un roi, une reine et une princesse, un majordome, des histoires de familles, d'espionnage, d'amour et de politique !

Vendredi soir, ce sont 2 spectacles qui étaient proposés.

Pulvérisés, du Théâtre Créteil Soleil (Université Paris Créteil), convoquait des hommes et des femmes, écrasés par le poids de la mondialisation et du rythme effrené qu'ils subissent au quotidien, dans une mise en scène sobre et millimétrée.

Dans un style très différent, Bouli Redéboule, des Mots Dits (Ecole Centrale de Lille) racontait avec humour et délicatesse une histoire de famille, d'enfance, de rêves qui s'écroulent et de rapport aux autres. Une virée dans l'univers poétique de l'auteur Fabrice Melquiot...

Samedi soir, nous avons foncé dans le style Disney, à grands renforts de chant, d'humour décalé et de références ciné, avec La revanche de Jafar, des Kids des Etoiles (Paris), une performance bourrée d'énergie et de bonnes idées.

Enfin, le festival s'est terminé avec une magnifique version de Maladie de la jeunesse, par L'Entracte (CELSA Paris). Un texte poignant, sur la difficulté de trouver sa place et de confronter ses certitudes à la réalité du monde.

Le palmarès de cette édition :

Meilleure actrice : Anouck Siboni, dans Pulvérisés

Meilleur acteur : Maxence Gallo-Merrir, dans Pulvérisés

Meilleure mise en scène : Pulvérisés, par le Théâtre Créteil Soleil

Meilleur spectacle : Maladie de la jeunesse, par l'Entracte

Prix coup de coeur Paon d'Art : La Revanche de Jafar, par les Kids des Etoiles

Merci à tous ces comédiens et comédiennes amateurs pour leur enthousiasme et un immense merci à toute l'équipe de l'association Paon d'Art pour leur investissement !

Ce soir, nous arrivons au bout d'une semaine intense... en spectacles, en réflexions et en émotions.

Avec l'ECLAIRAGE Ecritures théâtrales & Adolescence, nous avons croisé beaucoup de monde, du public, des artistes, des partenaires, dans tous les sens, dans toutes les salles, matins, midis, après-midis et soirs.

Montages, démontages, interventions de sensibilisation, rencontres avec les équipes artistiques, lumières, silences, jeu, applaudissements, débats, partages, repas, surprises, enthousiasmes... Ca fourmillait, ça bouillonait, ça travaillait un peu partout!

Nous avons accompagné le spectacle Screens, du Théâtre de l'Embellie, dans deux lycées lillois (Michel Servet et Monnet) et au Grand Bleu.

Deux spectacles ont également été créés. Les petites filles par A+B de la compagnie Rêvages et La plus forte, de la compagnie Versus ont vu le jour devant de jeunes spectateurs (et de moins jeunes aussi...).

Le travail des élèves du lycée Montebello autour de La plus forte(dont on a parlé sur ce blog il y a quelques jours) a également été présenté au public sous la forme d'une mini-exposition.

Mercredi, nous avons aussi débattu autour des écritures théâtrales impliquant des adolescents dans leur processus de création. Avec des pros, des artistes, des jeunes, des médiateurs, des profs...

Grâce à nos partenaires du Prato et de la Manivelle/ Espace Gérard Philipe à Wasquehal, nous avons également proposé les spectacles Aléas, de Chloé Moglia, et Martine à la plage, de la Manivelle Théâtre.

Merci à tous les artistes, les jeunes, les encadrants, les enseignants, les modérateurs, les participants, les partenaires pour leur bel engagement.

Et la semaine prochaine, on remet ça en accueillant le festival étudiant PAON D'ART !

Puck. — Eh bien ! Esprit, où errez-vous ainsi ?

LA FÉE.

Sur les coteaux, dans les vallons,


À travers buissons et ronces,


Au dessus des parcs et des enceintes, 


Au travers des feux et des eaux,


J’erre au hasard, en tous lieux,


Plus rapidement que la sphère de la lune.


Je sers la reine des fées,


J’arrose ses cercles magiques sur la verdure ;


Les plus hautes primevères sont ses favorites :


Vous voyez des taches sur leurs robes d’or.


Ces taches sont les rubis, les bijoux des fées, 


C’est dans ces taches que vivent leurs sucs odorants.


Il faut que j’aille recueillir ici quelques gouttes de rosée,


Et que je suspende là une perle aux pétales de chaque primevère.


Adieu, esprit lourd, je te laisse.


Notre reine et toutes nos fées viendront dans un moment.

Ce sont ces mots que l’ont pouvait entendre hier dans la petite salle du Grand Bleu. L’atelier de création répète Le Songe d’une nuit d’été, qui sera présenté en juin.L'objectif était de trouver l'ambiance de la scène 1, de l'acte II.

"Amusez vous, il faut qu'on voit que vous êtes des fées, pas des fées avec des petites ailes ridicules, mais des fées magiques, limite rock !". 

Les séances de travail sont menées tour à tour par Béatrice Courtois, Maud Leroy et Fabrice Gaillard.

Rosalie, Siméon, Elise, Adèle, Mahaut, Valentine, Salim, Pauline et Lola travaillent depuis début octobre, durant les week-end et les vacances pour proposer une interprétation moderne et novatrice de l’œuvre de Shakespeare.