Puck. — Eh bien ! Esprit, où errez-vous ainsi ?
LA FÉE.
Sur les coteaux, dans les vallons,
À travers buissons et ronces,
Au dessus des parcs et des enceintes,
Au travers des feux et des eaux,
J’erre au hasard, en tous lieux,
Plus rapidement que la sphère de la lune.
Je sers la reine des fées,
J’arrose ses cercles magiques sur la verdure ;
Les plus hautes primevères sont ses favorites :
Vous voyez des taches sur leurs robes d’or.
Ces taches sont les rubis, les bijoux des fées,
C’est dans ces taches que vivent leurs sucs odorants.
Il faut que j’aille recueillir ici quelques gouttes de rosée,
Et que je suspende là une perle aux pétales de chaque primevère.
Adieu, esprit lourd, je te laisse.
Notre reine et toutes nos fées viendront dans un moment.
Ce sont ces mots que l’ont pouvait entendre hier dans la petite salle du Grand Bleu. L’atelier de création répète Le Songe d’une nuit d’été, qui sera présenté en juin.L'objectif était de trouver l'ambiance de la scène 1, de l'acte II.
"Amusez vous, il faut qu'on voit que vous êtes des fées, pas des fées avec des petites ailes ridicules, mais des fées magiques, limite rock !".
Les séances de travail sont menées tour à tour par Béatrice Courtois, Maud Leroy et Fabrice Gaillard.
Rosalie, Siméon, Elise, Adèle, Mahaut, Valentine, Salim, Pauline et Lola travaillent depuis début octobre, durant les week-end et les vacances pour proposer une interprétation moderne et novatrice de l’œuvre de Shakespeare.